Vacances sans écran : Ce que j’ai redécouvert en dessinant chaque jour
Il y a parfois des évidences qu’on oublie.
Et puis un simple retour à soi, un moment hors du temps, nous les remet doucement sous les yeux. En juillet, j’ai pris des vacances. De vraies vacances. Pas seulement une pause du travail, mais une pause des écrans, des sollicitations, du rythme effréné du quotidien.
Pas de télévision, presque pas de téléphone. Un quotidien simplifié. Allégé. Et chaque jour, j’ai créé. Un carnet, un feutre, quelques tuiles.
Et l’appel intérieur, irrésistible, à tracer des lignes.
Une vraie pause : débrancher pour mieux ressentir
En juillet, j’ai pris des vacances. De vraies vacances. Pas un sprint touristique. Pas une coupure entre deux notifications.
J’ai pris une pause du travail, oui… Mais surtout, une pause des écrans. Presque pas de téléphone. Pas de télévision. Aucun fil d’actualité à scroller. Un quotidien simplifié, allégé. Et dans cet espace le désir de créer, simplement pour moi.
Chaque jour, j’ai dessiné. Un feutre, un carnet ou quelques tuiles.
J’ai senti ce frémissement si particulier, celui de la joie simple de créer, sans but, sans enjeu, sans performance, juste pour le plaisir du trait.
Quand le silence laisse place à la créativité
Plus je dessinais, plus j’avais envie de dessiner.
Les idées affluaient sans que je les cherche. Chaque trait nourrissait le suivant. Chaque motif en appelait un autre.
Je me suis replongée dans des techniques que j’avais pu délaisser. J’ai redécouvert les gouttes d’eau. Le plaisir du blanc sur fond noir. J’ai retrouvé des motifs que je n’avais plus croisés depuis longtemps.
Créer active les sens, stimule les connexions neuronales, ouvre de nouveaux chemins dans notre esprit.
Mais ce n’est pas qu’un processus mental.
C’est une respiration de l’âme. Une manière douce et joyeuse de se reconnecter à soi. C’est un soin. Une présence. Un moyen de se retrouver soi.
Même moi, j’oublie parfois…
Je le sais pourtant. Je le vis, je l’enseigne, je le transmets : créer fait du bien.
Mais comme tout le monde, je me laisse happer par le tourbillon du quotidien : mon fils, l’école, le travail, les courses, les repas du soir, les rendez-vous…
Cette fameuse charge mentale, pesante et persistante.
Et il y a des jours où mes outils dorment dans un tiroir. Où je me dis « je verrai plus tard ». Par fatigue. Par oubli.
Mais chaque fois que je reviens à mes outils, je me rappelle pourquoi ils sont là. Et pourquoi je suis là.
Quand dessiner ouvre les rencontres
Petite magie inattendue de ces vacances : j’ai beaucoup dessiné à l’extérieur.
Sur un banc, en terrasse, sur la plage. Et plusieurs fois, des personnes sont venues me parler, intriguées :
« C’est beau ce que vous dessinez ! C’est quoi cette technique ? »
Ces échanges spontanés sont devenus de belles occasions de partage.
Des regards curieux. Des sourires. Des discussions qui font chaud au cœur.
De nouvelles connexions nées d’un simple trait. Le dessin devenant un pont.
Mésaventure créative : ce que j’ai appris en oubliant tout
J’ai également passé quelques jours chez mes parents. Sauf que cette fois, j’ai oublié tout mon matériel créatif alors que j’avais tellement envie de dessiner !
Ni une ni deux, j’ai fouillé dans les tiroirs familiaux et déniché un marqueur à mine fine et un vieux carnet de dessin. Le résultat ?
Papier trop lisse, encre qui bave, trait capricieux… Le papier buvait l’encre, les lignes s’effilochaient. Rien ne tenait comme je le voulais.
Un vrai chaos créatif, qui m’a fait sourire car j’ai dessiné quand même, avec ce que j’avais.
Et cet inconfort m’a offert une leçon précieuse : ✨ la gratitude.
- Pour mon matériel Zentangle
- Pour la douceur du papier sous la main.
- Pour la précision de mes stylos préférés.
- Pour le plaisir subtil de tracer sur une belle surface.
- Pour le simple fait de pouvoir créer avec du beau matériel.
Créer, c’est aussi honorer ce qui nous entoure, et parfois, redécouvrir ce qu’on tenait pour acquis. Car pouvoir utiliser de beaux outils, c’est se faire du bien.
- C’est un soin.
- Un rituel.
- Une forme de tendresse envers soi-même.
Et toi, quand as-tu créé pour la dernière fois ?
Si tu ressens le besoin de souffler, de ralentir, d’alléger la tête et de raviver le cœur…
N’attends pas les prochaines vacances.
Prends quelques minutes.
Une feuille. Un stylo.
Et laisse venir les formes, les traits, les couleurs.
Tu n’as pas besoin de « savoir dessiner ».
Juste d’oser commencer.
🌀 Une ligne après l’autre.
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